Je te quitte, mon jardin,
Où le soleil me faisait fête.
Je te quitte, la douleur au cœur,
L'âme en deuil.
Je te quitte,
Pour une prison de briques,
De velux et de béton.
Du ciel, je ne verrai que le bleu, le gris.
De la nuit, je ne verrai que les étoiles.
Le bout de mon regard,
Ne sera que nuages blafards.

Toi mon ami,
Ne me laisse pas m'enliser
Dans cette prison dorée.
J'aime tant la liberté, les grands espaces.
La douceur d'un nouveau matin,
Le parfum des roses, les fragrances du Jasmin.
Emmène-moi là bas,
Où le monde est Fleurs,
Où il n'y a que des couleurs.
Où les rêves ont encore des ailes,
Où il n'y a pas de douleur,
De peur, de vainqueur.

Emmène-moi, où la vie coule, loin de l'hiver,
Où la tendresse caresse la mer.
Où les étoiles murmurent
Que la vie est douce,
Qu'elle sera toujours notre amie
protégeant notre amour.
Emmène-moi, où les oiseaux chantent
À n'importe quelle saison,
Où il y a encore des anges,
Allégeant nos souffrances.

Emmène-moi,
Où Les regards s'unissent
Plongeant dans le même horizon.
Où l'on s'aime du bout des yeux.
Où le bonheur chaleureux, vivant,
Vivifiant, comme le souffle du printemps
N'est plus éphémère, nous fuyant.
Emmène-moi, Loin là-bas,
Vers ce bout du monde
Où tout est silence, beauté et mystère.

CRIS