Mon regard s'accrochant au tien
Avaient des larmes de sang ce jour-là.
N'en accuse que l'air du temps
Tu es parti avec peine pour autant.
Mes mains qui te retenaient,
Avaient des fleurs au bout des doigts.
N'en accuse que la coutume
De mon pays Dartois.
Tu es parti avec tant d'amertume,
Ton cœur pourtant secrètement
Contenait des brassées d'instants parfumés.
Mes mots prononcés ce jour-là
Étaient des vers en ton honneur, rien que pour toi.
Ce n'était pas une habitude, mais le mal de toi.
Tu es parti avec une douloureuse incertitude.
Ma voix émue, tremblante, rouillée,
Gonflée de mélancolie,
N'était que brume et jours de pluie.
Tu es parti avec pour bagages de longs jours d'ennuis.
Mes pas qui n'ont pu te rattraper, qui t'ont perdu,
Étaient plus lents, plus indécis, plus lourds,
N'en accuse qu'une immense souffrance.
Il a fallu que tu partes quand même,
Toi, mon ami, mon ange,
mon complice, mon poète.
Pesante, lourde est ma peine.
Mon Dieu!
Comme je hais les départs!
CRIS
Écrit par CRIS
Notre vie est parsemée de rendez-vous magiques et de rencontres qui élèvent nos âmes,soyons assurés qu'elles ne sont jamais l'effet du hasard.
Catégorie : Divers
Publié le 03/09/2015
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