Pour mes amies et amis de Fermont,
Un grand merci pour votre accueil, votre générosité et votre joie de vivre!

Dans un souffle, un soupir,
L'aurore ouvre les doigts et le globe terrestre apparaît.
Sans hâte le soleil se lève,
Déchaînant l'orchestre des oiseaux chamailleurs.

Sous un ciel festonné de tulle immaculé,
L'herbe étincelle de rosée.
Le vent caresse les ramures des arbres centenaires.
Les feuilles se déploient avec élégance.

Le jour se prélasse, flâne, passe,
Avant de fuir sous l'assaut indéfectible de la nuit.
Un grand silence s'empare des forêts et vallons.
Le ballet des aurores boréales peut commencer.

Elles se déploient dans les nues
En draperies féeriques aux couleurs irréelles.
Des franges de dentelle frémissent
Sous un air venu d'ailleurs.

Des broderies d'or, de rose, de moire
Étincellent comme des soleils de mondes inconnus.
Les flammes dansent et s'élèvent jusqu'au firmament,
Valsant au son d'une brise enchanteresse.

C'est un réservoir d'émotions, de sentiments incomparables,
Impossible à contenir, un slow* perpétuel
De couleurs, de flammes vermeilles et de joyaux célestes.

Le monde agressif est en suspend.
Entre terre et ciel, je suis une funambule
Accrochée aux étoiles d'une nuit boréale.

CRIS la marmotte