Tout ce que j'ai écrit de toi, n'est pas assez,
Pourtant les souvenirs restent, affluent,
Me harcèlent, captivant ma mémoire.

Que tu es belle à la lumière des grands espaces !
Je sais si peu de toi,
Tu sais presque tout de moi!

Lorsque la solitude,"ma compagne" envahit mon être,
Le silence de mon âme est le chemin pour te trouver.
Lorsque j'ouvre en grand portes et fenêtres
Ces soirs-là tu me souffles;

"De loin, je t'envoie ces quelques mots
Je garde un brin de toi, de ton passage, de ton visage,
Toi "l'étrangère" voyageant sans bagage, légère,
Accrochant ton regard à l'infini
Pour me faire signe, me saisir, me convertir".

Je te réponds :
"Puisant au fond de ma mémoire
les souvenirs de mes grimoires,
Un parfum peu commun, un souffle, un destin.

Une brise douce, caressante,
Un crépuscule qui se perd
Revenant aux lueurs de l'aurore,
Tout cela grâce à toi belle messagère".

Ai-je murmuré ton nom ?
Chemin d'éternité, fleur féconde,
Au coeur sauvage, vivant dans notre espace
Pas toujours très sage.

Parfois les mots deviennent fous, amers,
Lorsqu'ils parlent de toi, des autres, de nous.
Que tu es belle à la lumière du soir couchant!
Quand rien n'entrave tes idées, ton univers.

Liberté! liberté!

Je t'ai tant sollicitée, appréciée, congratulée,
Tu es la compagne du pèlerin solitaire,
La maîtresse des horizons sans fin.

Aussi violente, importante, captivante,
Que dans la nuit noire
Le passage de l'étoile filante.

CRIS