Les draps du berceau,
Les mots de mon cœur, qui vibrent si fort,
sont souvent pour vous, enfants du décor,
Les maux de mon cœur, qui me hantent encore,
viennent d'un bambin happé par la mort,
Né six ans après, ma venue au monde,
il sera parti rejoindre la tombe,
Sans aucun repère, sans voir son visage,
pourtant bien présent, sur toutes mes pages,
Pressé d'arriver, un peu trop petit,
je n'ai pu pencher, ma tête sur son lit,
Après quelques heures, partit tout là haut,
il n'a pas froissé les draps du berceau,
Avant l'homme en rouge, donneur de cadeaux,
l'histoire de sa vie, s'est mise au repos,
Arrêt bien brutal, histoire trop belle,
l'un de ses prénoms, s'écrivait Noël,
Assez radoté, je le dis souvent,
quand je parle seul, les paroles au vent,
Bien qu'un peu bizard, mes discours de fou,
ont l'air bien compris, par mes bons toutous,
On ne parle pas aux enfants parfois,
peut être un peu moins encore, autrefois,
Des choses trop dures, pas faites pour eux,
mais qu'ils traineront, parfois bien plus vieux,
Pas de jugement, et pas de reproche,
blesser mes parents, se serait bien moche,
Leur cœur à saigné, j'en suis bien conscient,
ils n'y pouvaient rien, j'aime mes parents,
Si tout prés de vous, ou un peu plus Loin,
se trouve une sœur, un petit frangin,
Pour quelques broutilles, ne gâchez pas tout,
c'est un don du ciel, surtout aimez vous !
Cino, 20.06.14
Écrit par CINO
Fais ce que tu crois juste, oublies ce que tu as fais pour les autres et ce que les autres n'ont pas fait pour toi !
Catégorie : Triste
Publié le 21/06/2014
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cela coule de source de ton coeur merveilleux! | |
flipote |
Merci cher CINO pour ce poème particulièrement touchant. Puisse votre ode à l'amour fraternel être entendue ! Bien à vous. Florent |
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Florent |