Il est l'oiseau sans ciel
qui regarde les siens
épanouir leurs ailes
par la fenêtre au loin.
Comme il donnerait cher
pour être ce papillon
qui passe sur le balcon
de l'ombre à la lumière.
Il donnerait sa vie
pour embrasser les vents
ressentir l'infini
l'espace d'un instant.
Il a tant espéré
que le miracle arrive,
une fois libéré,
regagner l'autre rive.
Hélas, le temps passe
ses jours lui sont comptés
et peu à peu éffacent
ses rêves de liberté.
Je l'ai vu de la rue
passant sous sa fenêtre
à quelques centimètres
dans sa cage exiguë.
Ma main sans hésiter,
se rapp'lant la chanson,
l'a très vite délivré
de sa triste prison.
Et je lui ai dit:
"Depuis combien de temps
es-tu là prisonnier ?
Je te libère ! Vas-t'en!
Ton heure est arrivée."
Ses ailes, aussitôt dit,
ont fendu l'air d'un coup
et j'ai cru entendre merci
entre cui cui et piou piou.
Écrit par Brooklyn-Livingstone
Aime les autres,
encore et toujours, ils sont des îles dans un océan de vide autour! Catégorie : Amitié
Publié le 03/02/2009
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Quoi de mieux que la liberté ? Très beau poème :) Bonne continuation Hellyne |
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Hellyne |
bel écrit, je suis certaine que ce cui cui voulait dire merci, un oiseau heureux est un oiseau libre ! amitiés Louann |
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louann |