Je marchais jusqu'au bout de la jetée
Et dans le crépuscule flamboyant
J'écoutais les mats des bateaux tinter
Et le rire des mouettes se déployant
C'est ainsi qu'assis, les yeux dans les vagues
Dans la solitude du port de Sète
Se souvient dans mon esprit qui divague
Un air de clarinette, clair et net
A l'amour, j'ai par trop tourné le dos
A la solitude, je m'en suis remis
Ce n'est pas que je soit fat ou idiot
Mais face contre sol, plus rien n'est permis
Las de mes vaines prières à Venus
Si tant est que je puisse d'elle espérer
Vers toi je viens, toi qui me plais le plus,
Toi qui semblerais à moi appairée.
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Écrit par Bragi
Liberté est une insoumise que beaucoup d'hommes courtisent, mais bien peu embrassent
Catégorie : Amour
Publié le 30/05/2013
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Commentaires
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Posté le 30/05/2013 à 06:11:24
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j'aime bien ton exquis poème! |
flipote  |
Posté le 30/05/2013 à 08:19:25
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j'aime beaucoup |
vanillefraise  |
Posté le 30/05/2013 à 10:15:31
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L'appel de l'amour est plus fort que tout le reste . J'aime la façon dont tu le ressens |
TANGO  |
Posté le 30/05/2013 à 12:46:22
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Voyons, Bragi, avoir par trop tourné le dos à l'amour... quelle idée! Vite, rattrapez-vous! |
| Mokolo |
Posté le 30/05/2013 à 17:03:52
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Bien trouvé : j'ai lu "clarinette" dans le titre :) Bravo ! Clair et net cet air de clarinette, un air au port terminal départ s'est envolé comme les notes de la porté ! |
| Nighty |
Posté le 30/05/2013 à 17:05:21
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Bravo pour cet air du port de Sète ! On y est avec toi. Et vive l'amour! |
| Marouette |
Posté le 30/05/2013 à 17:11:27
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joli texte |
| angelique |
Posté le 30/05/2013 à 17:54:50
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Merci à tous ! Et attendez, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a une progression diatonique sur les 7 premiers vers à partir du 3ème quatrain (Je le dis, parce que ça m'a mis pas mal de difficultés pour écrire... et que l'on puisse s'extasier sur ce haut fait, niark niark!) |
| Bragi |
Posté le 31/05/2013 à 14:54:59
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Bravo Bragi, il fallait le signaler ! Moi, z'avais pas vu (ni entendu), mais maintenant, j'entends bien ;) |
| Nighty |
Posté le 05/06/2013 à 17:26:14
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J'aime surtout la première strophe; notamment pour le vers "J'écoutais les mats des bateaux tinter" (le plus beau du poème !) et la rime en "oyant" (joli !) Ce qui me gêne un peu, mais c'est le cas dans tous les poèmes que je lis, pas seulement chez toi, c'est l'usage de noms propres à la rime. C'est idiot mais je n'arrive pas à m'y faire. Sinon l'image des yeux dans les vagues est très belle aussi. Simple, mais belle. Il y a-t-il un jeu de mots avec les notes de musique ou bien je vais trop loin ? "tourné le dos" (do) "à la solitude je m'en suis remis" (la, sol, mi) "que je sois fat" (fa) "face contre le sol" (fa, sol) "rien ne m'est permis" (mi) "Las de mes vaines prières" (la) "Si tant que..." (si) etc... ? EDIT : ah non rien désolé : j'ai le QI d'une sardine : j'avais pas vu que c'était déjà expliqué xD |
| blueberry |
Posté le 05/06/2013 à 17:55:48
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Merci, Blue. Pour les notes de la gamme, tu y es presque. Comme je le dis 2 messages plus haut, il y a une progression diatonique sur ces vers. Merci pour l'extasiation! (hihi!) |
| Bragi |
Posté le 06/06/2013 à 15:12:57
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J'ai beaucoup apprécié cet air de lecture qui commence par une chanson en mer et finit dans l'émotion d'une prière... Amitiés |
| Yuba |
Posté le 23/08/2013 à 10:00:06
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Amarres larguées et grand voile hissée ! |
| Raphàailes |
Commentaires
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