Tu es la dernière goutte de sang abreuvant mes lèvres,
L'ultime instant frappé d'une incision à la lame frappant mon cœur asphyxiant mon âme,
Moment où je me penche sur ton corps inerte afin de venir m'y blottir et m'y laisser mourir,
Afin de libérer toute la froideur de nos âmes et de les laisser s'entrelacer,
Dans l'infini de l'univers qui figera à jamais cet instant où je me perds dans tes profondes pensées.
A jamais restera gravé cet instant où tu as su effleurer mon esprit et capturer mon être,
Pour le conserver jalousement loin des yeux maléfiques te convoitant depuis si longtemps,
Ces démons m'ont pourtant déjà tout volé et m'ont poignardé tandis qu'ils m'avaient fait miroiter tant de rêves désenchantés,
J'espère pouvoir dissiper ce cauchemar qui te tourmente tant et te redonner espoir que tu avais avant.
J'aimerai pouvoir un jour y croire mais l'espoir est infime et le désespoir si grand,
Laisse moi partager ton désespoir et te soulager de ce fardeau,
Je veux pouvoir y croire et t'emmener dans ce rêve si beau,
J'espère que tu en auras la force et le pouvoir même si j'ai du mal à y croire,
Mais en partageant nos désillusions nous arriverons peut être à vaincre nos tourments,
Laisse moi prendre les tiens et t'offrirai les miens.
Et je prendrais ta main pour marcher sur le sol épineux de la vie sur la falaise de notre destin jusqu'au sommet de notre mort,
Ainsi ensemble nous nous jetterons dans le vide absolu là où les obstacles de la vie ne nous sépareront jamais plus,
Et nous retournerons à l'origine pure de l'univers...
Poussière nous étions et poussière nous retournerons imposant notre présence effacer dans ce monde absurde.
Le bonheur se dessinera peut être alors devant nos yeux
Guidant notre cœur vers le plus pur des cieux
Le souffle de la mort nous libèrera de cette vie déchue, de cette existence d'effroi.
Mais pour le moment la vie est en nous sous nos pieds,
Le destin entre nos mains et même si la mort nous accueille de ses mains décharnées
Ma volonté fragile comme un fil ne cède pas...et tu te tiens à son extrémité,
Je lutte pour ne pas te perdre des yeux mais toi je t'en prie ne me lâche pas.
Ce soir je m'endormirais avec cette faible lueur,
Ce feu qui brûle en moi car je sais maintenant qu'un ange veille sur moi,
Alors je serais donc cet ange qui veille sur toi, ferme les yeux et dors d'un sommeil apaisé car je protège ton esprit des cauchemars qui pourraient venir troubler cette douce tranquillité.
Écrit par Blood omen
C'est avec une encre de souffrance que le poète écrit la douleur de son coeur...
Catégorie : Triste
Publié le 22/01/2007
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Je précise que ce poème je l'ai écrit avec une ex, chacun un ou deux vers en alternance. Le résultat est plutôt pas mal, même si les rimes ne sont pas prononcées. |
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