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Circonvolutions, impasses et tourne en rond,
ainsi va le monde à travers l'angoisse et le mouron.
Et j'apprends, rampant, au détour des chemins de la vie :
semant petits cailloux comme un Poucet petit, étourdi.
L'esprit toujours aux aguets, affamée vigie sans nul repos :
Solitaire cœur à l'agonie, croisant des squelettes par tonneaux.
Dévorés, tous, par l'homme à tête de bête régnant au centre :
Ce diable de Minotaure qui ne tolère nul Autre en son antre.
Y-en a t-il une sur le chemin qui saurait être mon Ariane ?
Un autre qui serait déjà Thésée; Ou sont-ce tous de ânes ?
Continuant ma traque pour, d'homme, devenir Roi; je déambule,
Mais rien n'a de sens, rien sauf ce pantomime : le ridicule.
Tout est petitesse assumée, bas renoncement, vilénie et mesquinerie,
y-a t-il ici quelque grandeur d'âme capable de résister à l'envie ?
Parmi les morts-vivants on retire plus vite ses habits que son masque :
évidemment ! Ce faciès cache le visage de la bête que je traque !
Fervent, le long du chemin je cherche, espère et attend,
quiconque dans son fort intérieur ressent et comprend,
que survivre n'est point Vivre, mais mourir avant que d'avoir vécu.
La révolte seule mène à l'apothéose et ne se nourrit point de violence,
qu'on ne peut soumettre la Bête que par la douceur et la Guidance.
Entrer au labyrinthe Minotaure, donc, et en sortir Sphinx. Ou mourir amer.
Écrit par Bleys
Ca n'est que dans les ténèbres que l'on peut juger de la lumière d'une chandelle.
Catégorie : Divers
Publié le 24/11/2008
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