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Te souviens-tu de ces rêves qu'on s'inventait? Ces histoires qu'on se racontait autour d'un bois s'enflammant, pour se donner du baume au coeur, pour nous enlever enfin toute trace de peur.
Ces histoires qui nous faisaient sourire, de ces sourires au goût de soupirs, à se dire que la vie n'est qu'un passage alors autant profiter du corps de l'autre, autant nous noyer dans nos sueurs respectives, juste de quoi nous donner un peu d'espoir, pouvoir boire et enfin tenter d'appaiser cette sécheresse dont nos coeurs sont les éternelles victimes.
Te souviens-tu de la douceur des baisers? A rouller dan les pissenlits, nous tacher d'herbe mais en rire encore et toujours. Ne jamais se prendre au sérieux. Et puis apprendre, apprendre le corps de l'autre par coeur, en être touché par sa sensibilité, sa fragilité, sa sensualité et son éphémérité. Apprendre par coeur chaque parcelle de nos personnalités. Apprendre à donner tout, sans aucune peur de sacrifices, sans aucune peur que tout s'arrête demain. Et puis aussi et surtout, quel grand apprentissage, apprendre à être heureux.
Et les deux êtres imparfaits s'unissent, ca en fait rire certains, ca en fait pleurer d'autres. Mais peu importe, on est toujours égoïste quand on aime. Et l'on se moque du regard des autres, on est seuls au monde, tels deux voyageurs dans une contrée que tout personne ici bas rêve de visiter.
S'étonner de perdre toute notion de temps. Ne pas voir la vie passer à côté de nous. Mais la réalité est que le reste de la vie paraît si peu important quand on aime. Quand on aime on oublie le monde entier, pour ne plus penser qu'à s'aimer, encore et toujours, sans même imaginer que tout cela pourrait s'arriver...
Et puis finalement les deux êtres ne peuvent toujours être heureux. Il y en a toujours un qui repart vers d'autres contrées et l'autre se retrouvant ésseulé, perdus car à trop aimer il a oublié qu'il ne fallait pas tout donner. Il a oublié qu'il ne fallait pas s'oublier. Et ce dernier perdu espere autant qu'il lui est possible d'esperer, de pouvoir un jour lui aussi retourner dans ces contrées sacrées que jâdis il a eu le l'honneur de pouvoir visiter...
Écrit par Black Flower
"Allez absorbe jusqu’à gerber la merde qu’on te livre en direct au dîner ! Tu sais quoi, ta propre mort sera retransmise en direct chez toi !
Catégorie : Amour
Publié le 21/05/2008
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Un poème d'amour avec une fin plutôt triste. Très beau tout de même. |
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Milouse |
beau texte ! | |
Alexandre-glaucos |
J'ai..mon dieu, j'ai adoré! | |
sweet revenge |