Une branche de camélia dont la fleur est sanguinaire
Frappe à la fenêtre en éclats, comme la pièce m'est étrangère.
Échoué sur lie de rameaux, hurle le silence au creux couloir.
Triste avant-goût du caveau ! Moi qui chanterais encore ce soir...
J'aurais tant à te dire. Mais les jours d'ivresse m'ont quittés.
Je me souviens de ton rire, et de nos slaves matins d'été
J'ai le corps du vieux légionnaire de mille guerres perdues
Sous l'esprit vif et à parfaire de mes vingts ans déchus.
Près d'une forêt de camélia; loin des pièces étrangères,
Il y aura une petite croix que les ronces passagères,
prendront en étau, sous une rose et douce étreinte.
Comme en tes bras, au jeu de l'amour ce labyrinthe.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 23/11/2012
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Commentaires
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Posté le 23/11/2012 à 06:50:54
Sous le charme de ce tableau ! | |
monreve |
Posté le 23/11/2012 à 14:41:03
J'aime beaucoup ton écriture. Il y a une vraie ambiance. "hurle le silence au creux du couloir", très bien imagé. Tu m'as emportée dans ton univers. Merci. |
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Marouette |
Posté le 23/11/2012 à 17:03:23
J'ai le corps du vieux légionnaire de mille guerres perdues - je reste sans mots. d i v i n |
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eco-blanchiment |
Posté le 23/11/2012 à 19:20:24
Je rejoins eco, sublime | |
Jerem |
Posté le 23/11/2012 à 19:54:52
J'approuve les commentaires de mes prédécesseurs, c'est toujours un moment de plaisir que de te lire. | |
Yonisland |
Posté le 18/12/2021 à 20:48:33
Et votre poème, quant à lui de m'étreindre ; de me renvoyer à ce lourd silence qui un jour lui aussi hurla, et parfois hurle encore. Serge |
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Serge3780 |
Commentaires
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