C'est drôle, parce que dans le mot ‘'Adieu'', on y retrouve ‘'À Dieu''
(…)
Puisque l'on s'aime
Ne tarde pas trop, j'attendrai sur les berges nues
Je suis le millième,
Dans la ligne d'attente des enfers ; y être échu.
Là, je perçois le passeur
Il me toise devant l'océan ténèbres
D'un regard amoureux, rêveur,
Souriant, me tend sa main funèbre.
Je paie pour toi.
Je me condamne à l'errance éternelle
À la vue du triste faucheur impayé
Qui pointe cet abysse de miel,
Il y guide sa gondole de cadavres rongés
Et moi, je m'assois sur la grève, abandonné.
Celle des âmes seules et plaintives
Écris ‘'was here'' d'un ongle cassé
Et m'endors pour une vie purgative.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 03/05/2011
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Commentaires
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Posté le 03/05/2011 à 22:53:49
bonsoir Biron, j'aime à vous lire, mais trouve difficile de mettre des mots sous les vôtres ... écrit qui m'interpelle ... je retiendrai votre phrase d'introduction, elle a un "goût d'éternité" ... et je reviendrai vous relire ... amitiés poétiques |
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marie-ange_old2 |
Posté le 04/05/2011 à 03:57:06
Merci pour ces mots, ils me touchent énormément. Merci. Vous reviendrez lire ? alors je continuerai d'écrire. amitiés. |
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Biron |