J'ai vu l'homme qui aurait marché trois siècles
Dans le creux désert de ses songes,
De s'y perdre, il s'était un jour résigné
Dans l'une de ses mains, chapeau bas, troué.
Et c'est dans son regard encore éclatant,
Que dansent les morts à peine vivant
Et c'est dans l'un de ses gestes tombant,
Que vivent pourtant si bien les mourants.
Et là, les derniers bourgeons de printemps.
Sans griffes, je ne peux pas l'atteindre d'ici
Et c'est de n'être pas si loin pourtant,
De la bougie du caniveau; si bien rempli.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 16/02/2011
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Commentaires
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Posté le 16/02/2011 à 17:09:55
Sombre écrit, la mort et le cimetière est à l'honneur aujourd'hui que se passe t-il ? Amicalement Louann |
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louann |