Il y'a une jetée quelque part dans ma tête :
Un bout de cervelle qui s'étiole vers la mer
L'eau est calme et la bouée s'est échappée;
Un matin d'orage.
Muet.
Soulevées d'une épaisse, mais douce brume,
Les planches d'un ancien quai de pêcheurs
Ne racontent que des légendes. Qu'un jour,
Il y'eut des hommes.
Justes.
Il y'a une jetée quelque part dans ma tête
Dans mon cerveau, un petit bout de toi qui s'éteint
À mesure que l'automne se meurt et,
Que revient l'hiver.
Gris.
Ils disent que j'ai quelque chose d'anormal.
Que je suis inapte à vivre en société; les pauvres...
Je suis un capitaine ! Le capitaine d'un trois mats
Et demain je partirai vers la jetée.
Gris, juste et muet.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 04/10/2014
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Biron au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 04/10/2014 à 05:32:20
Hisser la grande voile ! | |
eric |