Dans une maison en pierre des champs et hors d'icelle
Soufflaient les vents côtiers d'un avril de marins fiers
J'y vivais depuis trois années perdues; échoué de sans ficelle
Sous un toit d'ardoises sombres et d'un ciel de limon vert.
Le souvenir d'une vie: ce moulin rouge au bout de l'allée,
Le parfum d'une vielle clôture de perches, un mars de pluies
Des squelettes de trains en gare, un bouquet d'églantiers.
Posé à la fenêtre, un carillon d'aurore sous corbeaux gris.
Un chemin de pierres qui vomit quelques cimes violacés
D'où se dresse, en silence, un érable d'où poussa une clôture
Pour ceux qui savent encore lire : '' Cimetière des échoués ''
Dans le nord d'une église qui nous présente qu'un seul mur.
Un poème bleu au mur d'une roseraie orpheline
Des eulogies tristes et la mort de mon âme opaline.
J'ai rejoins mes frères, Émile, Arthur et Prévert.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 06/08/2014
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