Dans un boîtier où je fus enfant, j'ai entrevu la terre, j'ai redessiné la carte de mes veines.
Dans un petit bar en clair de lune où j'ai connu l'hiver, où j'ai vécu comme trois courtes vies.
Sous un toit du Vieux-Québec quand on clame encore « la Romance du Vin ».
Pour personne d'autre que soi.
S'émouvoir.
C'est peut-être ça la clé qu'on cherche depuis les temps fous ?
S'être approprié avec soin, en secret, ses propres pulsations.
Que dans tout ce qui m'entoure depuis ; briques, neiges, épinettes, baisers et grands vides...
Cerné par toutes les montagnes des nords immémoriaux.
Il y a trente et un ans que le fleuve me siège et me ceint d'embâcles :
Que vienne la débâcle des cœurs, celle des orgueils rêches et des rêves qui résistent. Encore.
Pour ouvrir encore une fois ce boîtier.
Pour boire une chartreuse dans ce bar.
Pour préparer une prochaine expédition sous ce toit.
Pour personne d'autre que soi.
Et partir dans ses rêves les mains ouvertes et sans peur.
Freiner la révolution de la terre...
Pour commencer sa prochaine vie de poète et de draveur.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Pensée
Publié le 02/01/2021
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Envoûtant cet univers bien à vous, vous avez la délicatesse d'ouvrir une porte sur un jardin magnifique. Merci pour la vue, bonne année Biron | |
Asté |
Bonsoir, Beau .. belles Images ! Commencer sa Vie de Poète ? ne l'êtes Vous pas, sous ces Mots peints … Merci ! LyS .. |
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Lys-Clea |