C'est un café de juin froid,
Fait d'eau tiède et de paix.
C'est dormir de ciel sans toit,
Et ne revenir, pourtant, jamais.
Le Saint-Laurent dans toutes les veines.
Souvenirs de feux sur la rivière,
Et ma chemise aux quatre vents.
Du regards doux de mon père,
Quand c'est subtile et le bon temps...
Le noroît sous chaque cheveux.
J'y retournerai, en amour, au silence venant,
Quand je lierai les carnets de ma mère.
Aux grandes récoltes de nos vie d'enfants,
J'y lèverai mon salue d'ambre, -mon verre !
Sous le vol bas d'un jaseur des cèdres.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 26/06/2017
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Commentaires
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Posté le 26/06/2017 à 22:03:42
C'est un poème qui me parle, qui parle du Saint-Laurent, qui parle du noroît, il me dépayse fortement, me transporte sur d'autres rives. Merci Biron ! | |
jacou |
Posté le 28/06/2017 à 11:16:32
Un poème qu'aimera lire une autre poétesse du site qui affectionne le Canada dans les moindres détails. | |
TANGO |
Posté le 30/06/2017 à 09:23:07
magnifique ! | |
MARIE L. |