Sans que je ne m'avance,
c'est mon corps qui recule,
comme une démence, une déviance,
un gamin meurtri qui hurle,
Comme une balle qui me consume,
un feu qui jamais ne s'allume,
une plaque d'amertume,
une flaque sur le bitume.
Dans les sanglots d'une femme seule,
pourquoi ne vois-je que le corps d'un homme qui gueule ?
Toi la dague, toi le couteau,
ne cherche pas plus loin mon coeur est ton fourreau.
Achève moi par un seul coup,
que la haine se répande à leurs genoux,
car dans la beauté du crépuscule
je ne vois que des affamés qui pullulent.
Écrit par Bathscheba
Catégorie : Divers
Publié le 02/06/2010
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Commentaires
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Posté le 02/06/2010 à 19:04:18
Écrit dur et douloureux ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 02/06/2010 à 22:25:46
Des propos sévères mais qui hélas existent bien dans la vie Ceci est bien dit dans votre poésie que j'ai aimée Amitiés |
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coeur.de.saphir |
Posté le 02/06/2010 à 22:29:20
L'inconscient est un sentier difficile à gravir. | |
ROSE ROUGE |