Trop calmement, les hommes, résignés, avancent
l'esprit lourd, mais le pas léger vers la potence.
Spectateurs immondes, ils s'observent en un sens.
Ô que de misères, que, par delà les frontières,
laissent les hommes exister sans même y déposer
l'oeil rouge de colère, qui lutte sous leur paupière !
La route de l'enfer est pavée d'erreurs humaines ;
les uns sont maintenus dans les chaines de la haine,
les autres découvrent la scène sans grande peine.
Ô que de guerres, que, par delà les frontières,
laissent les hommes persister sans même y verser
la larme involontaire, qui lutte sous leur paupière !
Trop peu concerné par cet héritage laissé,
l'homme seul, légume triste et déshumanisé,
va vers sa fin et choisit de tout oublier.
Ô que de lâcheté, que, par delà les frontières,
laissent les hommes subsister sans même y porter
le regard nécessaire, qui lutte sous leur paupière !
Écrit par Bathscheba
Catégorie : Divers
Publié le 11/06/2009
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Trés beau poème riche d'images et de vérités. Ouvrons donc les yeux! Merci! |
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singe vert |
beau poème tiboy |
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tiboy |
Merci à vous deux ! Amitiès. |
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Bathscheba |