Perdue dans ce décor gris,
mon âme erre sans répit.
Figurante et lasse,
je cherche ma place.
Observant la foule soumise,
j'enfile le masque :
celui qui me déguise,
et me fait oublier nos frasques.
Je m'agite devant ces fous,
les réactions fusent.
La scène que je joue,
les amuse.
Ni triste, ni gaie,
la pièce est fade.
Le programme mentait,
le spectacle est une guignolade.
Et moi devant le rideau
je récite les mots,
mais le spectateur est absent :
il ne me voit, ni ne me comprend.
Écrit par Bathscheba
Catégorie : Divers
Publié le 08/04/2009
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Commentaires
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Posté le 08/04/2009 à 13:48:16
j'aime ce poème si profond | |
hamid |
Posté le 08/04/2009 à 13:50:46
bonjour Bathscheba, ne sommes nous pas tout les jours sur la scène d'un grand théâtre qu'est la vie ... compris, incompris ... très bel écrit ... |
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marie-ange-old |
Posté le 08/04/2009 à 13:51:11
Merci beaucoup. ;) Bathscheba. http://inquaequeclavis.over-blog.com |
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Bathscheba |
Posté le 08/04/2009 à 13:59:44
Dans ma tête un large théâtre se déroulait interprété par tes mots dont la représentation dépend de chacun. Merci pour ce poème | |
Azurelle |
Posté le 26/04/2009 à 18:36:11
Merci Azurelle. Je suis ravie que mes mots puissent prendre la forme des images que j'évoque pour passer mon message. Bien à toi. |
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Bathscheba |