Une lueur dans la nuit,
un cri sombre dans l'oubli,
une luciole qui s'enfuit,
et une voie s'obscurcit.
Un arbre gît, abattu,
l'on voit ses racines à nues,
une ombre rit dans la rue,
un être cher est perdu.
Une flamme sans lumière,
un étrange cimetière,
sur une âme sans repère
se tisse un corsage de fer.
Un ballet de feuilles d'automne sur la Place.
Au coeur de la ville, se traine la carcasse
d'un ermite suivant toujours la même trace,
celle d'un amour disparu mais qui ne s'efface.
Écrit par Bathscheba
Catégorie : Amour
Publié le 02/06/2010
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Commentaires
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Posté le 02/06/2010 à 18:43:39
poeme un peu triste mais bo bravo | |
momo100 |
Posté le 02/06/2010 à 18:59:34
Chaque vers, nous entraîne dans un paysage sombre et angoissant pour finir dans une grande douleur...Celle de l'être aimé ! amitiés Louann |
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louann |