Je cherche une fleur qui aurait ton bel éclat,
Toi qui chasses les brumes sous tes légers pas
Et tout obscurité qui ternit les lumières,
L'ombre des arbres morts, la gorge des vipères,
L'éclipse du soleil, l'angoisse du guetteur,
La griffe des cauchemars, ces caves qui pleurent.
Je cherche une horloge qui abolit les heures,
Toi qui allèges mon temps de ses pesanteurs,
Les plages désertées, les longues nuits d'hiver,
La cendre délaissée, la route solitaire,
Le lit abandonné depuis autant d' années,
Le vaisseau éperdu sur la mer déchaînée.
Je cherche un miroir qui a gardé ton image,
Toi dont le souvenir disperse les nuages,
Pour le contempler jusqu'à la fin des étés,
Jamais un seul sillon n'altérerait tes traits,
Je noierais mon visage dans l'eau de ton regard,
Fontaine de jouvence où valse ma mémoire.
Fontaine de lumière où brille mon espoir.
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Sublime ! Jamais Espoir n'aurait pris autant de valeur... Merci et bravo Banniange pour cette lecture où le poète habité par sa promise seme un pont vertigineux qui part de l'hiver pour passer directement en été ! |
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Yuba |
Bonsoir, Merveille .. Que la Fontaine lumineuse reste éternellement cet Espoir ! Bravo ! LyS ... |
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Lys-Clea |
C’est un très beau grand,grand,grand,grand rêve. :-) |
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Iloamys |
Merci pour vos beaux commentaires! | |
Banniange |
Cette quête d'Elle est aussi quête initiale et finale de l'âme, le Sens ne se trouvant que dans l'Amour (aux mille visages). Une écriture puissante, presque épique, où le rythme de l'alex' donne le temps de goûter les mots. Magnifique ! |
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Ombrefeuille |
Très bel écrit Banniange, j'ai un coup de coeur pour ton dernier sizain | |
fee-de-ble |
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