Ils cheminaient souvent
Quand la pluie battait les auvents
Avec son fouet aux mille pleurs
Qui ruisselaient au creux des heures,
Leurs ombres valsaient dans la nuit
A la lueur d'une faucille,
Leurs mains couraient comme des branches
Pour s'enlacer autour des hanches,
Ils s'abandonnaient dans les bois
Sous les soupirs de mille voix,
Leur amour était un chemin
Qui se poursuit de loin en loin,
C'était les fiancés du vent
Qui ne vient pas quand on l'attend,
Il va sifflant au gré des jours,
Proche et lointain comme toujours.
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Commentaires
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Posté le 27/03/2020 à 21:38:24
Proche et lointain comme toujours... et pour toujours.. Très beau poème |
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Etienne de Mirage |
Posté le 27/03/2020 à 22:59:50
Bonsoir, Très beau … une Danse de Mots .. Comme porté par un Insaisissable qui happe .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Posté le 29/03/2020 à 20:43:11
Une poésie si tendre, que de belles images en vos mots! | |
fee-de-ble |
Posté le 21/09/2020 à 07:38:59
Merci à vous de l'avoir apprécié! | |
Banniange |