Les deux pieds enfoncés dans le ciment tout frais
J'attends tranquillement que celui-ci durcisse
Une heure doit suffire et après je me glisse
Dans l'eau de cette mare où je m'enfoncerai
Pour ne pas me rater il eut fallu qu'il pleuve
Quelques jours, quelques nuits, hélas! il n'a pas plu
Dans la vase, enfoncé, le corps à demi nu
Ce n'est pas aujourd'hui que pleurera ma veuve
J'ai de l'eau jusqu'au cou, mais ne m'enfonce plus
Prisonnier du ciment dans la vase gluante
Pour réchauffer mon corps je m'agite et je chante
Mais le son passe mal à travers les feuillus
Enfin n'en pouvant plus comme le bûcheron
Je songe à mon malheur et ne suis plus pressé
De monter jusqu'au ciel après m'être noyé
Le ciment de nos jours n'a plus de résistance
Je plains les habitants des maisons de maçons
Car en forçant un peu j'ai eu mes ripatons
Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Drole
Publié le 10/11/2010
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Un poème surprenant avec une fin humoristique ! Comme quoi, la météo peut faire influencer certaines situations... amitiés Louann |
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