Ses enfants l'on déçu, il ne veut plus les voir
La plus jeune surtout qui, fréquentant un noir,
S'affichait à son bras dans les rues de la ville
En se faisant passer pour une fille des îles
Le fils était trop doux, à la moindre occasion
Ce père très violent lui faisait la leçon
Le trouvant bien trop tendre et l'âme poétique
A la moindre occasion il goûtait à la trique
La mère ne disait rien ou alors peu de mots
Son rôle était surtout de garder les marmots
Pourquoi intervenir pour calmer sa colère
Avoir un tel mari, pas de quoi être fière
Il a banni les mots comme regrets, remords
Il n'a jamais cédé il se sentait si fort
Maintenant il est seul , tous se sont éloignés
Il se sent inutile et il l'a bien cherché
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Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Divers
Publié le 07/09/2011
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Commentaires
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Posté le 07/09/2011 à 18:39:05
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Jusqu'au jour ou l'un reviendra, enseigner à son père d'Antan, les fruits du silence galant (: |
Lenigmatique  |
Posté le 07/09/2011 à 18:49:17
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Joliment construit et tristement vrai. Un beau poème qui, s'il ne nous donne pas le sourire, nous emporte. |
| Jerem |
Posté le 07/09/2011 à 18:49:35
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J'aime ton poème. Le plus décourageant c'est que ce père borné est capable de demander une pension alimentaire à ses enfants . |
| TANGO |
Posté le 07/09/2011 à 23:00:54
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c'est vraiment magnifique en plus de ça c'est la stricte vérité |
chappirukia  |
Posté le 07/09/2011 à 23:58:22
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bonsoir BABOUCHE, l'on pourrait penser que les relations parents/enfants coulent de source, eh bien non, c'est même parfois bien loin d'un long fleuve tranquille ... je dirai que les enfants "divorcent" des parents avec tout ce que cela implique de douleurs de part et d'autres, irréparables quelquefois ... il y a eu dans cette histoire, un manque d'une relation filiale faite de respect et d'amour que le temps à venir ne pourra pas compenser, même après une relation rétablie ... écrit fort juste et comme toujours fort bien "traité"... amitié poétique |
| marie-ange_old2 |
Posté le 08/09/2011 à 17:34:00
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J'ai changé la dernière ligne que plusieurs poètes femmes trouvaient trop douce pour un père violent et borné Je crois qu'elles ont raison en plus. Merci à Marie-Ange, Chappirukia, Tango, Jerem et Lenigmatique pour leur vivite et à Cidroline pour la remarque |
| BABOUCHE |
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