J'aimerais, comme avant, faire des tours en voiture
Mais pour monter, hélas, c'est toute une aventure
Mes jours sont ils comptés, j'ai déjà quatorze ans?
Chaque nouveau matin affaibli mes élans
J'ai été très heureuse, il faut le reconnaître
De sentir tant d'amour dans le cœur de mon maître
Je sais qu'il va pleurer lorsque je vais mourir
Mais je souffre beaucoup il est temps de partir
C'est vrai qu'il m'aide bien en soulevant mes fesses
Mais c'est un peu vexant de montrer ses faiblesses
Des boules un peu partout, un peu comme au printemps,
Bourgeonnent sur mon corps, fatigué par le temps
Si je pouvais parler je dirais à mes maîtres
De m'enterrer près d'eux tout près de leur fenêtres
Entre roses et lilas où j'aimais m'allonger
Car je pourrai ainsi, toujours les protéger
Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Amour
Publié le 09/12/2014
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C'est magnifique, tous ceux qui ont ou ont eu un animal de compagnie se retrouvent dans ces vers quand vient l'heure de la séparation définitive. Cela m'est arrivé il y a 2 ans, j'en pleure encore, merci BABOUCHE pour ce beau partage. |
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Aldebaran |
Je viens de le relire tom poème Babouche, toujours avec la même émotion, des larmes dans les yeux et des frissons. Ceux qui n'ont jamais eu d'animal de compagnie pourraient peut-être ne pas comprendre, mais nos amis à quatre pattes nous donnent tant au quotidien, que c'est bien la moindre des choses que de leur rendre hommage. Encore merci pour ces vers magnifiques. | |
Aldebaran |
L'amour que vous donne un chien est sans limite.La peine que l'on a le jour de sa mort est énorme | |
BABOUCHE |