Sonne et tambourine la cloche à nos usines
Crache et fume cette vapeur, cette bruine
Déchire ce voile, cet instant qui ruine
Cet empire, cette liqueur qui s'envenime.
Le bruit des machines broyant toute matière
Emporte toute raison, on y décide, désespère
Et finalement on y périt, on y obtempère
On y navigue sur cette frêle et pénible galère.
Les marins y sont présents, tous attachés
Les uns des autres tels des éternels condamnés
Alors ils oublient, ils vivent sans avoir été...
Ces instants, ces moments que l'on a subtilisés.
Ces minutes trahissent et trompent leurs esprits
On leur parle d'un pari, de celui d'une arrivée
Alors les rames s'emballent, craquent, plient
On oublie cet ami, ce proche voisin, cet être
Qui devient alors outil de cette machine
Qui coule, coule, coule... dépassant le paraître...
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Triste
Publié le 16/01/2011
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Bonne de scription du monde du travail. | |
eric |
une adroite métaphore du monde ouvrier !amitiés | |
ulysse |
Superbe, la parallèle de deux mondes si loin et pourtant si près ! amicalement Louann |
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louann |
Bonjour Azurelle, S'il y a des mondes qui font réver, d'autres qui nous font nous révolter, il y a des mots qui font aimer. Bien senti Azurelle^^ Cordialement vôtre, Philippe AndreJean. |
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Philippe AndreJean |
Merci à tous :) Merci pour votre passage, oui j'aime beaucoup les métaphores et dissimuler des petits sens que chacun interprête comme il veut. Je trouve ça magique de voir les réactions. Philippe belle phrase O///O |
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Azurelle |