Les vitres teintent de toute leur vacuité.
Pas un bruit. Pas une seule âme venue
Rien d'autre que ce silence parvenu.
Dans mes oreilles, le bonheur en pointillé.
Les gouttes ruissellent sur les carreaux
Pas une note prononcée. Pas d'air fredonné.
Rien d'autre qu'un tas d'oripeaux.
Devant mes yeux, la carte est détrempée.
La carte postale fait frissonner le paysage
Paysage trop sage que la pluie bouscule
Rares sont les rayons de passage.
Face à la fenêtre pas assez de recul.
La distance paraît si éloignée
Presque arrivés, tout proches, disaient-ils
Réveil. Attente et coucher
Frères, amis, vos présences sont volatiles.
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Triste
Publié le 13/08/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Azurelle au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 13/08/2017 à 07:09:02
J'aime beaucoup ce poème assez désespéré, teinté de pluie, mélancolique. | |
jacou |
Posté le 13/08/2017 à 09:40:33
Une ambiance qui avoisine presque le silence, mais une tension cependant demeure palpable, les "frères, amis" sont volatiles... Très joli poème. | |
grêle |
Posté le 15/08/2017 à 09:36:24
Merci beaucoup pour vos lectures. J'essaie de me remettre à la poésie doucement. | |
Azurelle |
Posté le 15/08/2017 à 10:17:57
Oui, on sent bien cette nostalgie de la pluie qui tombe sur les carreaux et qui fait naître le blues dans le coeur. | |
eliosir |
Posté le 15/08/2017 à 12:21:07
Notre humeur est parfois maussade comme le temps...Merci pour l'émotion que dégage votre beau poème. J'aime. | |
suane |