Il est un été ou peut-être un hiver
Là le givre se crée et se perd,
Une forêt, assemblage d'arbres imparfaits
Que j'appelle vulgairement mes quartiers.
Tout le monde s'y égare sans se trouver...
Ce n'est pas établi pour...
Mais c'est hélas une bien froide vérité
Parole dite le soir la gorge nouée.
Les couloirs sont à peine éclairés...
Nul besoin de chandelier...
La nuit dansante m'apparait trop ravissante
Pour que j'allume ces bougies insolentes.
Les fenêtres sont espacées et nombreuses:
Paysage où le croissant se meut.
Le jardin est opaque, presque inexistant
Il tambourine pourtant du même battement.
La table du salon est généreusement servie,
Les convives sont absents,
Abandonnés à des activités, ils naviguent...
Entre ici et ailleurs, je suis une pirogue..
Ce plan d'eau, ce lac m'est pourtant inconnu...
Une surface plane, lisse...
Je voudrais pouvoir en faire l'esquisse
A défaut laissez moi être la bienvenue.
Cette demeure, vous l'avez inventée,
Quartiers habités, fréquentés.
Vous, les proches, ces chers habitués
Qui donnent à ce lieu une profonde gaieté.
La grille se ferme, je m'y soumets...
Chaleur appauvrie.
Les feuilles virevoltent au vent...
Où suis-je arrivée à présent?
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Divers
Publié le 29/08/2009
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tres belle poésie... amitié reason |
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reason03 |
Merci Reason ce poème se sentira moins seul par ta lecture =)Dans celui là je voulais perdre le lecteur à travers une grande propriété et utiliser cette image pour décrire un personnage. | |
Azurelle |