Dans le vestibule de mes rêves sauvages
J'ai dénoué mon corset d'enfant sage
Ma chevelure prenait l'apparence d'un plumage
D'un phénix aux ailes déployées dans les âges.

Lambinant sur un divan aux couleurs de sang
Baignant les volûtes d'un fumée ardente
Ma peau trempait dans un luxe contraignant
D'une petite chambre étrange, à la lumière d'argent

Un message collé sur le mur blanc m'intrigua
Avec le liquide de vie, il y était tracé horriblement
"Tu es a moi, petite demoiselle, à jamais tu danseras
Et chanteras pour mon plaisir de manant"

Ecarquillant mes yeux, je me voyais en toge
Comme Maman Vénus sur son trône de fleur
Sauf que ce ne sont pas des orchidés, ni du sauge
Qui à mes pieds fleurissent ma gloire

Mais des pics de glace, des ronces de malheurs
Le Gouffre du dégoût même.
Oh, horrible flegme!
Qui me colle sur un tissu moisi
Et m'emprisonne ici bas!

...

Dans le vestibule de mes rêves sauvages
J'ai vu un errant voulant m'emprisonner
Me garder dans l'âtre de mon inconscient
La tourelle d'une vie, d'un éden noircissant

Mes espoirs..
Ou au final, j'enlevais mon corsage
je m'étalais sur le divan
Je lisais ce message d'antan
Qui me séquestrait vraiment..

Ou tout simplement, était-ce un accès à la liberté?

Voyez donc
Je suis dans le l'antichambre de mon inconscient
Je m'étale comme un pacha d'orient
Je me plonge dans un parfum de Pakistan
Et j'ai un amant..

Et quel amant?
Une ombre qui écrit en lettres de sang?
Avec un ricanement de fou, il dit que je suis à lui
Serait ce l'homme du soleil qui viendrais me chercher?

Et puis à quoi bon chercher quoi ce soit dans cette histoire
Je me perd moi même dans mes déboires
Et une sonneries perçant mes tympans
Me réveille instantanément...

.....

Dans le vestibule de mes rêves sauvages
J'ai compris qu'il ne fallait plus rien comprendre
Aux messages du monde subconscient
Qu'il fallait juste s'en inspiré
Ou peut être interpréter..
Au final c'est notre petit Monde incontrôlable..
Fantasmes, bref..

Se replonger dans l'incompréhensible à du bon..