Ma putain aux yeux verts t'as encore trop dansé
T'as cassé tes talons sur les pavés,
Moi j'ai trop bu et la pluie tombe
Quand de beauté tu creuses ma tombe.
Déambulant sous les ponts,
Oui nous pleurons ;
Enfin je pleure
Et toi bon Dieu, toi t'es chaleur
Car seul au fond du trou,
Les nuits se perdent et les jours se meurent,
Dans tes bras tout est venu même la peur
De me voir devenir fou.
Pourtant, en bas, tout est placide
Comme un matin sans réveil
Une nuit sans fin, ni sommeil
La folie m'emporte et mon cœur est vide.
Tellement vide oui, rempli par les alcools
Et mes noirceurs pendues au bout du col
Alors que toi tu me traitais d'ivrogne
Mais putain mon amour que tes mots cognent.
Et j'ai beau te voir en haut danser les aurores
Je ne sais plus si tu hurles ou si l'orage gronde
Dans la boue sans la gloire mais couvert d'or
Heure de mourir, mes secondes fondent.
Tu me tueras un jour, et ce jour est passé
Mourront sans ta chaleur tous ceux qui t'ont lassé
Car pour sûr tu en tueras bien d'autres
Et de plus fidèles encore
Tous ceux qui un soir seront tes apôtres
Ma putain oui, connaîtront le même sort.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Triste
Publié le 25/10/2013
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