Puisque j'en suis enfin à toiser cette peine
A élancer mon cri s'essoufflant dans la brume
Oh douleur de mon coeur, toi qui semble ma reine
Entends un peu le bruit du feu qui me consume.
Je ressens ta lourdeur pesant sur mes vertèbres,
Dans le sombre indigo d'une nuit sans nuage
J'aperçois sans frémir l'horreur de tes ténèbres
Et j'écoute l'appel du voile sans visage.
Sans soupir et sans heurt, j'ai les yeux bien trop vides
Je suis là, tu m'attends, je vais perdre à mon tour
Ce combat d'une vie, mon sourire est frigide
A deux pas de l'enfer chantonnent les vautours.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Triste
Publié le 09/02/2013
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Commentaires
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Posté le 09/02/2013 à 21:47:39
Enfer et damnation, le lot de beaucoup de mortels. Très bon texte. |
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Posté le 09/02/2013 à 21:48:13
un bon travail poétique! | |
amnous |
Posté le 09/02/2013 à 23:43:50
Le dernier vers me plaît beaucoup ! | |
poetesmp |