Paradoxum
A quoi ça sert d'ouvrir les yeux pour te voir les fermer
Comme les opposés d'un aimant qui n'pourraient se blairer
Parfois j'aime me parler et écouter mes silences
Quand j'ai pas la réponse à si ma vie a un sens ?
Parfois je suis comme un vampire monté à l'envers
J'mate mon reflet dans le vide de mon verre.
Je déteste ma solitude autant que j'la préserve
Si rejeter les gens était un sport olympique
J'refuserais la médaille d'or pour du fric
Je préserve ma solitude autant que j'la déteste
Encore une pinte ou deux et je rentre chez moi
Tellement défracté que j'oublie qu'la teuf c'était chez moi
A quoi ça sert de se lever pour poser le genou à terre
Dès le lundi matin. Parfois j'me suis cru déter
Mais j'le croyais seulement
Ça discute de tout, de rien, mais surtout de pas grand chose
Je ne dénote pas lorsque entre ton vide et le mien c'est l'osmose
De se sentir inutile comme le réveil d'un dimanche morose.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Triste
Publié le 15/08/2019
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Je peux comprendre le contenu éloquent de votre poème, car une partie de ma vie passée s'y retranscrit. Solitude arrosée, pensées anti-sociales, se préserver, à certaines périodes prime tout. Merci pour votre sincérité sans aménité, Auré. Puis la tristesse se mue en amor fati. | |
jacou |