Je serai le soupir d'un rire en bout de course
Il se paie cher le temps des folies meurtrières
Quand la déraison n'est qu'une ultime prière
Ave Maria tu sais pour moi n'est plus la source
Des espoirs du matin, les jours où j'ose enfin
Me lever respirer des aubes leur parfum.
Je serai le couloir où s'enfile la mort
Si les yeux sont alors les fenêtres de l'âme
Les miens sont la porte de mes soudaines larmes
Déraisonné comme un aberrant oxymore
Je déambule ainsi des comptoirs aux fumoirs
Attendant l'Inerte et de perdre la mémoire.
Je serai le pendu sur qui on se défoule
Schizophrène des mots, je suis deux en dedans
Un seul saut serait tel un meurtre redondant ;
Balançant mes pieds froids au dessus de la foule
Vivant et au bûcher je n'ai pas fait long feu
Dans ce monde et dans l'autre avec mes lèvres bleues.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Triste
Publié le 19/12/2014
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