D'un soupir élancé à la face du monde
Je marche vers le noir dans la nuitée profonde
Pour reprendre à l'Inerte un semblant de raison
Qu'il me vola en traitre au courant des saisons.
Quand soudain s'écrivent dans la lueur des astres
Comme la litanie d'un langoureux désastre :
"La fille qui mordait", "la putain aux yeux verts"
"Marie", "la tunisienne" ainsi que "Marguerite".
Tous les noms qui un jour ont eu bien du mérite
A faire de ma vie un immense calvaire.
Je cours droit vers le noir et dans mon sac des vers
Telles les balles d'un manuscrit révolver
Tu ne me fais plus peur l'Inerte et ta folie
Je bouterai pour sûr cette mélancolie.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Divers
Publié le 14/08/2014
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