Quand le jour se lève sur les cimes pointues
Des torrents de lueurs coulent dans les vallons
Et renaît dans la foi le désir impromptu
D'aller droit de l'avant sans tourner les talons.
Car maintenant j'entends et je vois dans la brume
Au delà de la nuit et de la nuit encore
Le chemin se dressant un peu moins dans l'écume
De la longue nuit froide à pleurer tout mon corps
A cœur pendu toujours sous les cimes pointues.
Mon Amour décousue dans le temps et l'espace
J'ai laissé à la nuit ce qui toujours me tue
Dans les flammes sans feu d'un ancien cœur de glace.
Tu me tueras un jour, mais ce jour est passé
Ma folie se grandit dans l'espoir et l'ennui
Je vis à corps perdu des senteurs opiacées
Du parfum de ta peau fantasmé dans la nuit.
Et quoi qu'on en dise je t'aime dévêtue
Je suis mort et je vis de tes cimes pointues.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 16/06/2012
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C'est très beau, tout en douceur et romantisme, un peu d'amertume aussi ? J'admire la musicalité qui se dégage du texte et ton habileté à filer les métaphores. |
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