S'en faut-il de l'espace entre nos pâles membres ?
Je m'interdis si bien l'allégorie parfaite,
Que tu représentes dans mes jours de défaite,
Je voudrais tant toucher tes cheveux couleur d'ambre...
Pour une fois mes yeux n'ont pas voulu te voir,
Assis devant ton siège essoufflant mes pensées,
Dans un rêve perdu, dans le temps balancées,
Je crois qu'ils te disaient juste un simple « au revoir ».
Et plus j'y repensais plus se faisait l'envie,
De tourner ma tête en direction de la tienne,
Ô mon Dieu faites que mes muscles me retiennent,
En m'empêchant vers toi un geste inassouvi !
Alors pour résister j'ai raidi fort mon cou,
Avec la douceur de ton écharpe invisible,
J'imaginais dessus parfums irrésistibles,
M'enivrer de bonheur en essuyant les coups...
Et vint ma destinée, j'ai vu la cécité,
Mes yeux ont commencé à tourner sur eux-mêmes,
Voulant satisfaire mon si grand cœur qui t'aime,
C'était, oui tu me crois, une nécessité.
Mais se pose un problème : ainsi mes pauvres yeux,
Durent se débattre contre mes pensées viles,
Cloitrées dans mon cerveau et me rendant servile,
Aux émotions traitres, mais bon je rêvais mieux !
Aveugle quelques temps durant ce long voyage,
Tu comprends maintenant pourquoi chaque trajet,
Je me place derrière en pauvre naufragé,
S'accrochant avec peine à ton pâle visage ...
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 18/11/2009
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