Retournons au début, rembobinons l'histoire,
Pour revenir fin juin et revivre ce soir,
D'intenses émotions, pour toi comme pour moi :
Une soirée faite de rêves et d'émoi.

Je suis bien arrivé après bien des soucis,
Pour trouver ta maison sous l'astre qui roussie,
En ces beaux jours d'été où devient notre allié,
Ta jolie piscine chez toi domicilié.

C'est quand j'ai aperçu ta jupe aux plis de rêve,
Que j'ai compris alors que j'aurais une trêve,
Avant, c'est dommage, de te dire à bientôt,
En fait « A dans deux mois », à la rentrée plutôt ...

Et d'un doux sourire tu me dis de rentrer,
Mais quelle surprise, j'étais bien le premier,
A pouvoir admirer ta grandiose demeure,
Ta chambre et le salon dans toute leur splendeur.

J'ai aussi remarqué la fraiche étendue d'eau,
Qui me donnait envie d'y plonger d'un salto.
J'imaginais ainsi dans tes cheveux humides,
Y ruisseler, ma fée, le rafraichissant fluide.

Mais sonnent à ton portail tes prochains invités,
Adeline et Thibault contents d'être arrivés.
Le Thibault avait peur des sinueux virages,
Que prenait sa copine après son démarrage !

Et rebelote un tour du logis du bonheur,
Flora et Samuel arrivent à la bonne heure.
Mais tu m'a dis aussi qu'un invité surprise,
Viendrait dans la soirée, tu en étais éprise.

Nous nous amusons bien dans l'eau et puis l'écume,
Chatouillait nos corps chauds, comme le fait ma plume,
Dans ces vers bien simples, des mots peu poétiques,
Essaient de souvenir ces moments nostalgiques.

Je pris la décision de chercher le contact,
Au corps à corps, tu sais, mais toujours avec tact,
Une jolie balle c'est plus que suffisant,
Pour toucher ta peau au pouvoir euphorisant.

Et puis cet invité fit son apparition,
Moi je n'en savais rien que naitrai la passion.
J'avais juste un doute sur le fond de l'histoire,
Qui s'amorçait chez toi, dont tu voulais y croire.

Et puis vient le Times' up, c'était plutôt sympa,
En binôme avec toi j'étais mauvais je crois.
Mais on s'est bien marré et puis y'avait Elliot,
Quel idiot ce chien là, une tête de linotte !

A nouveau la piscine en attendant la nuit,
Pour manger la viande sur le barbecue cuit.
Pendant ce temps ma fée tu revêtis ta robe,
Couleur du ciel, alors, de mon cœur se dérobe.

Tu fus tellement belle et tes cheveux mouillés,
Encore reluisent sous la Lune argentée.
Tu me paru libre comme si ces derniers mois,
Tu n'avais pas souffert du manque des rémois.

J'angoissais tellement à l'idée de te voir,
Dénier mon avance mais je voulais savoir,
Si oui ou non Marie tu voudrais bien de moi,
J'attendais la rentrée mais c'est très long deux mois.

Je décidai enfin de prendre mes poèmes,
Pour les dissimuler sous tes draps car je t'aime.
Je me fis surprendre un petit peu avant l'heure,
Par celui qui dès lors te donnes du bonheur.

Ensuite le repas : je n'avais plus très faim,
J'ai appelais Kévin, j'avais peur de la fin.
J'étais très affamé, finalement à table,
N'ai presque rien mangé pensant à cette fable.

Et vint l'instant final où tout devait se jouer,
J'ai compris que ce soir le ciel il fallait louer.
Nous avons souhaité un rêve dans un vœu,
Le mien fut de pouvoir être ensemble nous deux.

Déjà je dois partir, je ne le voulais pas.
Mais te quitter, c'est vrai, je n'avais pas le choix.
J'ai donc caché mes mots dans ton lit de princesse,
En espérant très fort que j'aurais ta tendresse.

Tu m'as raccompagné jusqu'à ton grand portail,
J'avais la larme à l'œil, que mon cœur n'en défaille !
Je t'ai dis quelques mots tu m'as bien écouté,
Tu le savais, je crois que tu n'en as douté ...

« La nuit porte conseil », voila ce que j'ai dis,
Ces poèmes devaient te charmer cette nuit.
J'en avais tant envie de t'embrasser tu sais,
Je me suis retenu, mais c'est sur j'y pensais.

La fin tu la connais, ne m'y oblige pas,
A devoir la conter, j'ai pensé au trépas,
La nuit, le lendemain, touts les jours qui suivirent,
Ne furent que peines et envies de mourir.

Toi tu te souviendras de ton anniversaire,
Où tu trouvas l'amour, je ne peux rien y faire,
Si tu ne m'aimes pas, mais c'est tellement dur ...
Je garderai ce jour, la fin d'une aventure ...

Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 05/09/2009
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 05/09/2009 à 18:01:23
Un bien triste poème ! Il est douloureux t'aimer et de n'être point aimer en retour, courage...L'amour te sourira !

amitiés

Louann
louann
Posté le 09/09/2009 à 22:23:17
J'aime beaucoup tout ce que tu fais pour la séduire ^^
Louann à raison "L'amour te sourira" ^_^
Superbe poème
Amitié
Riane
Riane
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
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14/04 04:31I-ko
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12/04 07:39Ocelia
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