Que dis tu d'un matin sous une ombrelle noire
A rêver d'un ailleurs pour nous deux jusqu'au soir.
Et entends-tu le son de ce triste tambour
Je voudrais bien mourir notre vie à rebours
Qui fuit en un dernier murmure de nos bouches
Pour qu'enfin dans le sang le soleil ne se couche.
Regarde devant toi et dis moi sans mentir
Que tu seras encore ici là pour sentir
Encore une seconde, un matin, une vie
Le vain souffle haletant d'une dernière envie.
L'envie de t'embraser dans les ardentes flammes
Qui siègent dans mes yeux lorsque je te déclame
Que de ce matin ci au crépuscule brun
Je me noierai pour sûr dans le feu de tes reins.
Mon amour ici-bas nous sommes condamnées
Nous crions un beau jour mais nous voila fanés
Alors battons le feu de notre incandescence
Que la foule indignée crie à notre indécence.
Mes doigts te sillonnent de l'échine à la plèvre
Tandis que je m'éprends du pulpeux de tes lèvres
Sur lesquelles j'appris en braille le dialecte
De tes gémissements dont je suis l'architecte.
Et tant pis si ce soir c'est l'ultime hécatombe
Nous faisons l'amour sur notre future tombe.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 14/12/2014
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