Murmures de la mer,
Berceuse lente et douce,
Frôlement, perles claires,
Une main sur la mousse.
Nuage gris des soupirs,
Cri plaintif du vent,
Tes yeux que j'admire,
S'effacent du temps.
Et tes deux mains,
Battant un rythme mourant,
Lentement ce matin,
Imposent un lourd silence.
Et l'assourdissant de non-dits,
De regrets et de mots morts,
Nous nous sommes regardés, le déni,
Nous a fait tomber, encore.
Et trois gouttes tombent,
Frontière invisible,
Montent les ombres,
Le rêve se brise.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Triste
Publié le 08/10/2012
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Commentaires
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Posté le 08/10/2012 à 18:18:40
Singulier, d'une délicatesse rare, sublime. | |
flipote |
Posté le 08/10/2012 à 19:04:30
Oui, ce n'est pas mal du tout. Il y a beaucoup d'idées. C'est doux aussi. Surtout léger. Mais à l'oral on bute un peu. | |
blueberry |
Posté le 09/10/2012 à 20:54:26
Très beau j'aime bien l'alternance entre les sentiments et la mer. | |
Lorenzo |
Posté le 12/10/2012 à 18:18:57
C'est si beau. | |
MARIE L. |