Des notes tombent,
Perles qui s'égrainent,
Perles de l'ombre,
Éclat d'éther.
La mélodie d'une berceuse,
D'une valse amoureuse,
Une larme de rêveuse,
D'une petite rimeuse.
La tendresse du vent,
Qui m'enlace de rêves,
Me murmure qu'il est temps
Qu'à jamais je m'éveille.
Et laisser là mon enfance,
Mes rires et mes pleurs,
Mes gestes et mes danses,
Mes rêveries de lueurs.
Et de ces hardes magnifiques,
Couvertes de couleurs et de larmes,
Que je me relève avec les artifices
Pour m'achever par les armes.
Je reste silencieuse,
Et mes yeux gris de mer,
Sont des perles pluvieuses,
Et mon âme se serre.
Mes plumes sont échouées,
Mon enfance dans leurs bras,
Et mon coeur s'est brisé
Dans un rêve qui n'est pas...
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Triste
Publié le 01/10/2012
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Commentaires
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Posté le 03/10/2012 à 14:04:01
J'aime beaucoup ces vers courts qui se suivent presque indépendamment les uns des autres pour toutefois donner un ensemble unis sur une page qui se tourne en délicatesse. | |
Nighty |