Le dos contre un mur,
Je t'appelle,
Pour la dernière fois.
Une blessure béante a la hanche,
Qui laisse passer un flot de sang,
Me rapproche de la mort.
Mon portable a l'oreille,
J'essaye de t'avoir,
Mais tu ne réponds pas.
Je tombe sur ton répondeur,
Sur ta voix pleine de chaleur,
Qui dit de laisser un message.
Alors,
Dans un dernier effort,
Je te dis "je t'aime",
Avant de glisser a terre,
Les yeux clos,
La main froide,
Et les larmes aux yeux...
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Triste
Publié le 13/03/2008
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Commentaires
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Posté le 13/03/2008 à 18:06:56
Waou... ton poème m'a ému ! Magnifique. | |
kajinou |
Posté le 13/03/2008 à 18:16:05
TRès beau poème....... mais très triste ! | |
Michka |
Posté le 13/03/2008 à 18:35:58
Magnifique... | |
pichounne |
Posté le 13/03/2008 à 19:46:20
Superbe poème... Peu de mots et tellement d'émotion pourtant ! bravo | |
Harmonie |
Posté le 13/03/2008 à 21:37:51
J'ai connu des répondeurs meurtriers... j'ai eu affaire à ces voix hors du temps qui, même si elles te demandent de laisser un message, te font quand même comprendre que ton correspondant n'est pas là pour toi... | |
Mider |