Trois pas de danse,
Sur l'eau troublée,
Et tu t'élances,
Pour mieux tomber.
Ta peau si pâle,
Laisse glisser,
Des larmes calmes,
Triste rosée.
Tristes notes,
Triste mélodie,
Le vent t'emporte,
Que vienne la nuit.
Et sur l'onde calme,
Soudain s'est formée,
La rosée matinale,
Trace de ton passé.
Et les cercles s'effacent,
Me laissant seule et grise,
La lune alors m'enlace,
Et recueille mes soupirs.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 05/02/2014
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Commentaires
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Posté le 05/02/2014 à 21:36:07
J'adore, j'adhère. | |
Sophia |
Posté le 06/02/2014 à 10:24:42
Charmant, j'aime. | |
rebecca |
Posté le 06/02/2014 à 14:05:09
Quelle douce plume, le temps se suspend et le regard se fait mélancolique. | |
El Desdichado |
Posté le 08/02/2014 à 09:32:02
superbe | |
MARIE L. |
Posté le 06/11/2021 à 09:39:52
"Les cercles s'effacent", vos mots, comme un soupir, raisonnent, Suspendent le temps, me font gôuter, peut-être, le parfum de jours heureux. Etrangement m'apaisent. Bravo et merci. |
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Serge3780 |