Dans la brume couleur d'éther,
Un chant dans le lointain s'élève,
Chant nostalgique et éphémère,
Que caches-tu derrière cet air ?
La brume s'enroule et vole,
Manteau invisible et étranger,
Toi qui tourbillonnes,
Toi qui ne fais que filer.
Les tisseuses ne sont plus,
Et la mer est amère,
Et dans la tristesse des nues,
Tombent des gouttes argentées.
Une main les rattrape,
Et disparait,
Et sur le sable,
Rien ne reste.
Et le chant ne cesse,
Ô fin fil d'éternité,
Qui lentement s'élève,
Avant de retomber.
La brume s'en est allée,
Mais la nostalgie reste,
C'est inutile de pleurer...
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 28/11/2010
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Commentaires
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Posté le 28/11/2010 à 17:19:55
Tristement beau ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 28/11/2010 à 21:43:53
De la tristesse, de la mélancolie, mais aussi beaucoup de douceur même si elle est teintée de tristesse. La deuxième strophe est un petit chef d'oeuvre d'écriture. Amitiés du soir. |
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JB |
Posté le 30/11/2010 à 19:58:35
c'est trés beau ... bisous! |
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MARIE L. |