La mer gronde,
Le ciel se grise,
De cette eau qui monte,
Et qui d'un coup lâche prise.
Les vagues aux crêtes d'écumes
Sur la plage désertée,
S'écrasent dans un paquet d'amertume,
Et de majesté.
Et devant ce tableau,
Ma silhouette fine tremblait sous les assauts,
Du vent et des eaux,
Qui en grondant faisaient des tonneaux.
La tempête monte,
Lentement,
Et le ciel sombre,
Dans la couleur du néant.
Et le vent hurle
A la terre entière,
Il hurle,
Son si triste air.
Et dans le lointain,
Les cloches d'Ys sonnent,
Ville maudite qui claironne,
Son immense chagrin.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 16/11/2009
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Commentaires
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Posté le 16/11/2009 à 13:58:59
joli poeme....a sa simple lecture mes cheveux se sont ébouriffés et mon mon visage s'est trempé d'ecume... | |
Blackdeathkiss |
Posté le 16/11/2009 à 14:35:24
Bonne sensation de la tempête. | |
eric |
Posté le 16/11/2009 à 20:43:04
J'ai adoré ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 17/11/2009 à 16:37:43
trés beau poéme! | |
MARIE L. |