Le gouffre sans fond
De la peur de moi-même
Plombe
Tout mon être.
Je n'ose me regarder en face,
Je me sens étrangère à moi-même,
Et tel un rapace,
Le doute me prend dans ses serres.
Qui suis-je réellement,
Ai-je donc réussi à me connaitre pour de vrai,
Non, je ne crois pas,
Et ma façade façonnée par mes soins,
Se fendille sous les coups répétés
De mon esprit qui réclame la vérité.
J'ai l'impression que jamais
Je ne pourrais éprouver ce sentiment,
Si fort,
Si beau,
Mais si destructeur
Qu'on appelle amour.
Mon coeur s'est formé une carapace,
De glace et de tristesse,
Qui commence à fondre,
Grâce à cette chaleur étrange
Qu'on appelle chaleur humaine.
Un jour,
Peut être,
Je trouverais mes réponses,
Mais pour l'instant,
J'erre tel un fantôme
Dans les méandres de moi-même,
A la recherche de ce que je suis,
Sans artifice,
Sans façade,
Juste moi,
Oui,
Juste moi-même.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 19/05/2009
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