Tourne,
Tourne,
Petite fille,
Tourne
Tourne,
Comme une artiste,
Qui lorsqu'elle danse,
Rentre un petit peu en transe,
Et même tes gestes lourds,
Même ta robe fanée,
Par les éloges du temps passé,
Ne t'enlèvent pas ta beauté,
Qui tient de l'oiseau de l'été.
Viens donc,
Viens me voir,
Moi qui écrit pour toi ce soir,
La plus belle des mélodies,
Mélangeant le bruit de la pluie,
A celui de l'herbe qui rit,
Lorsque le soleil de ses rayons
Réchauffe ainsi tout l'horizon.
Tourne,
Tourne,
Que tu es belle,
Sur l'estrade que pour toi fait la lune,
Et les étoiles du futur.
Tes ailes imaginaires
Te portent de plus en plus vers le ciel,
Et dans le creux de tes mains,
Se concentre le bruit de la nuit,
Qui avant le lendemain,
Tient à devenir ton amie.
Dans tes yeux la lumière
Des plus belles chimères,
A habiller à peu de frais
La joie de tes beaux yeux si gais.
L'onde sur laquelle tu danses,
A ton reflet quelle chance,
Pour moi qui dois te contempler
Afin de t'apprivoiser.
Enfin tu descends
De cette estrade
Où tu me vis
Te regarder tout ébloui,
Tout ébloui,
Par ta grâce et ta légèreté
Qui m'ont transpercé
Le coeur par des flèches irisées,
Et lui ont donné,
Les plus belles couleurs qui soient,
Ma fée, ma belle amie.
Doucement tu prends ma main,
Et par des milliers de chemins,
Nous voilà donc partis,
Avec la douce nuit,
Qui déposa sur nos têtes,
Le gage des poètes,
Et nous berça longuement,
Avec de très beaux chants.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 24/04/2009
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Très beau poème. | |
pichounne |