Hier encore,elle était petite rose,
Du jardin,la première fleur éclose,
Déja,aujourd'hui,ses pétales s'éparpillent,
Encore cette éphémerité qui donne et qui pille...

L éternel,l'instant, ne sont que du temps,
Mal distribué,très injustement,
Qui fait d'un vieux roc,une simple coquille,
Et d'un papillon,une lente escarbille...

C'est comme un jeu de troc,aux arrangements vicieux,
La fulgurance contre le précieux,
La beauté absolue contre l'éphémère...
Nous sommes prisonniers du temps sur terre...

On ne retient rien,nos doigts sont écartés,
Les flaques éphémères,le sable emporté,
C'est une libellule qui vient de passer,
Le papillon est mort,à peine posé..

A quoi ça rime?à part pour un poème,
si rien ne s'arrime à un plan supreme,
On nous demande quoi??mourir de bonne grace?
En plus d'avoir connu,les charmes du fugace?

Arretons de jeter le présent à nos tetes..
Quand le passé nous tient,et la peur nous projette,
A la réalité,comment se résigner,..
le présent est du passé en instance...

Espérons ,qu il serve de prier.....