Mes ombres étaient immenses et s'étendaient si loin
Que toutes mes errances semblaient courir pour rien
Mes pas glacés, blessés, ne marquaient plus la neige
Et ma voix essoufflée avait fui ses arpèges
L'hiver sur ma peau nue tout en nuées de glace
Emmurait les chaleurs de l'invisible été
Celui des jours à vif que jamais rien ne chasse
Me figeant dans mes pleurs aux portes refermées
J'ai attendu le vent adossée à mes rêves
Chiffonnée des hiers, assourdie de silence
Avec aux poings serrés tous les instants de trêve
Que m'offraient quelquefois mes envies en partance
L'aube providentielle efface ma bohème
Quand mes doigts sur ta peau me livrent le secret
Quand elle s'éparpille en bouquet de poèmes
Et fait de nos élans des cascades sucrées
7 octobre 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Divers
Publié le 13/10/2009
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Quelle joie de te retrouver ma Belle et divine Arche trouvée comme je te disais sur jepoeme! Charmante idylle pastorale où la nature et l'amoiur harmonisent en tendre et divin concert. Bises automnales ma chère arche trouvée .Rossignoldorient (Luthoriental) |
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Rossignoldorient |
Très beau, un doux moment de lecture ! amitiés Louann |
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louann |
Heureuse de te croiser ici ...Luth' merci de vos passages! Bises AP |
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ArchePerdue |
magnifique! | |
MARIE L. |