Le silence divin, inquiétude muette
Un espoir assassin,une invisible quête
Les mots d'un parchemin qui parlait d'une fête
Tandis que ton chagrin emprisonnait ta tête
Comme tes mains se blessent à chercher la lumière
Tes anciennes paresses toutes parées d'amer
Espèrent à l'ivresse offerte par tes pères
A cette grande messe aux drogues éphémères
Tu as mal, et alors,j'ai eu mal avant toi
Joué les matadors jusqu'à y perdre foi
Frolé si près la Mort que j'en connais le froid
Et sous loué mon corps pour en sentir le poids
Tu peux encore pleurer,dans le sang de tes poings
Gémir , te lamenter, enpierrer ton chemin
Je saurai patienter jusqu'à demain matin
Pour t'emmener danser sur un nouveau destin
3 novembre 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Amitié
Publié le 09/11/2009
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Commentaires
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Posté le 09/11/2009 à 09:29:43
Un régal de poésie, trés bien écrit. Merci... |
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singe vert |
Posté le 09/11/2009 à 13:51:36
Très bel écrit, les mots sont bien ajustés et y trouvent leur place à chaque ligne. Amitiés insulaires. |
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JB |